Comment implanter un miroir routier ?
Implanter un miroir routier, quelles obligations ?
Le miroir routier équipe de nombreuses intersections où la visibilité est extrêmement réduite. C’est un dispositif permettant de renforcer la sécurité sur des endroits stratégiques. L’article 14 de l’instruction interministérielle relative à la signalisation routière intègre l’usage des miroirs routiers depuis le du 21 septembre 1981.
Les conditions d’installation d’un miroir routier
Le recours à l’installation de miroirs routiers est soumis à certaines conditions. L’arrêté du 21 septembre 1981 stipule que « l’emploi des miroirs est strictement interdit hors agglomération. En agglomération le miroir doit être considéré comme un palliatif et n’être utilisé que si les travaux nécessaires à l’amélioration de la visibilité ne peuvent être réalisés ».
Les contraintes liées à l’installation d’un miroir routier
L’usage de miroirs routiers est autorisé dans certains cas pour améliorer la sécurité routière dans les intersections où la visibilité est trop limitée. Il permet au conducteur de détecter la présence de véhicules avant de s’engager. Il est important de noter que l’installation d’un miroir routier doit respecter les normes fixées :
- Intégration d’un stop dans l’intersection et positionnement du miroir à moins de 15 m de la ligne de stop,
- Utilisation du miroir sur des chemins peu fréquentés,
- Limitation de vitesse sur la route prioritaire à 60 km/h ou moins,
- Implantation du miroir à plus de 2.30 m de hauteur.
Enfin les miroirs routiers ne doivent pas être plats. Ils peuvent être rond ou rectangulaires, mais doivent s’insérer dans un cadre carré ou rectangle aux rayures noires et blanches d’une largeur de 5 cm.
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