La mise en œuvre du plan vigipirate

Le plan vigipirate est l’outil central de lutte contre le terrorisme. Les niveaux d’alertes sont décidés par le gouvernement. Le plan vigipirate, désormais simplifié, compte deux niveaux d’alertes qui sont déclenchés selon le degré de menace terroriste.

Les origines du plan vigipirate

Le premier plan de lutte anti-terroriste a vu le jour en 1978, quand les premières menaces terroristes sont apparues en France et en Europe. C’est en 1995 que le plan vigipirate a été instauré. Il a ensuite été modifié à plusieurs reprises avant d’être simplifié en 2014. Il compte désormais 2 niveaux d’alertes. Auparavant, il en existait 4, représentés par un code couleur spécifique (vert, jaune, rouge et écarlate). L’objectif du plan vigipirate est d’assurer en permanence la protection des citoyens face aux menaces terroristes, de développer la vigilance et de permettre une réaction rapide et coordonnée en cas d’action terroriste.

Les 2 niveaux d’alerte du plan vigipirate

Simplifié, le plan vigipirate est doté de 2 niveaux d’alerte : vigipirate et vigipirate alerte attentat. Ces niveaux d’alertes sont représentés par des logos triangulaires. Le plan vigipirate est activé en permanence. Les mesures mises en place visent alors à assurer une sécurité constante. Le plan vigipirate alerte attentat est quant à lui activé uniquement quand la menace terroriste est considérée comme imminente. Il permet la mise en œuvre de mesures exceptionnelles avec notamment le déploiement de forces de l’armée dans des lieux publics représentant une cible stratégique, détection d’explosif, contrôle des personnes et activation des cellules de crise. Sa durée est limitée dans le temps.

Les barrières de police Vauban font partie des dispositifs qui permettent aux collectivités de sécuriser certains secteurs, de limiter l’accès à des zones déterminées ou de délimiter une zone de non-circulation.