Les nouveaux abribus parisiens ne font pas l’unanimité
La ville de Paris est en train de renouveler son parc d’abri-bus. Les nouveaux modèles de mobilier urbain choisis offrent de nouvelles fonctionnalités, mais sont pourtant décriés.
Principale critique : le confort d’attente
[caption id="attachment_317" align="alignnone" width="490"] Des abribus designés par Marc Aurel[/caption]Les nouveaux modèles d’abri bus ont un fond totalement ouvert. Ce choix a été fait pour favoriser l’accès des personnes à mobilité réduite notamment. L’inconvénient majeur : l’abri bus n’abrite plus. Les usagers qui attendent leur bus sont confrontés aux courants d’air très désagréables. En parallèle, le fond de l’abri-bus permettait de s’adosser quand on s’asseyait sur le banc. L’avoir enlevé diminue le confort de ces bancs, que les usagers trouvent également plus étroits. Enfin, le toit des abribus, au design de feuille de platane, a beau être plus grand qu’avant, quand le vent s’en mèle, il n’offre pas de protection efficace contre la pluie.
Le manque de praticité des équipements
Les nouveaux abri-bus parisiens sont résolument modernes. Ports USB et écrans tactiles sont à disposition des usagers. Un pas en avant vers le mobilier urbain connecté qui a pourtant ses limites. En cas de soleil, les écrans deviennent illisibles à cause des reflets. Par ailleurs, les usagers déplorent que le plan des lignes parisiennes ait été supprimé. Il n’est plus affiché comme c’était le cas sur les anciens modèles, ce qui n’est pas pratique quand on doit se déplacer et qu’on ne connait pas très bien le réseau des transports.
Face aux nombreuses plaintes déposées par les usagers, les services de la ville étudient les possibilités de compléter les équipements pour répondre aux critiques.
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